Vulgahuasca #4 - Dossier Special Risques & Psychedeliques
La thérapie assistée par psychédélique (TAP) est un domaine de recherche clinique en plein essor, avec des résultats prometteurs dans le traitement d'un éventail de troubles mentaux, notamment la dépression, les addictions, l'anxiété, le syndrome de stress post-traumatique, etc. Les développements cliniques, ainsi que l'intérêt grandissant du public, conduisent à une évolution et un assouplissement des réglementations en Amérique du Nord et dans certains pays européens.
Bien que ces changements de réglementation suggèrent que la stigmatisation des psychédéliques est en train de se dissiper, de nombreux stéréotypes subsistent (les psychédéliques sont des substances addictives ; les psychés détruisent le cerveau ; les psychés créent de la psychose ; etc.).
Pour certains auteurs, cette stigmatisation des psychédéliques trouve son origine il y a plus de 100 ans, lorsque des groupes religieux ont voulu interdire l’utilisation du Peyotl par les Amérindiens et ont déclaré la substance “dangereuse, addictive et renfermant un mal insidieux”. Plus tard, dans les années 70 et pour des raisons principalement politiques, le président américain Nixon déclare la guerre à la drogue, marquant le début d’une campagne médiatique intense et parfois mensongère au détriment des psychédéliques. La plupart des stéréotypes collés aux psychédéliques datent de cette époque, et influent encore sur la perception du grand public.
Aujourd’hui on essyae de faire le tri entre les fausses idées et stéréotypes d'une part, et les risques avérés et soutenus par des preuves scientifiques d'autre part, afin d’établir les réels dangers associés à l’utilisation des psychédéliques. On parle ici des effets indésirables associés à la prise d'une dose complète de psychédélique dits “classiques” : LSD, psilocybine, mescaline et DMT (ayahuasca). Évaluer les risques associés à la prise de psychédéliques n’est pas simple, puisqu’il existe de nombreuses différences dans la manière dont ils sont consommés : différences dans le type de substance, dans la qualité ou la quantité, dans le type d’environnement de la prise, dans le type de public et l’intention (thérapeutique vs récréative). Avant de commencer, il est important de rappeler que nous sommes en pleine période de “renaissance psychédélique”, que la recherche reprend doucement et que les risques psychologiques, psychiatriques et physiologiques que peuvent entraîner les psychédéliques ne sont pas tous encore totalement compris ou décrits.
Dans les années 60, l’utilisation régulière et soi-disant incontrôlée des psychés par certains groupes de personnes, souvent associés au monde artistique et culturel, a contribué à l’instauration d’une réglementation stricte de ces substances aux Etats-Unis d’abord, puis suivie internationalement après. Encore aujourd’hui, dans la dernière version (5ème édition, 2015) du Manuel Diagnostic et Statistiques des Troubles Mentaux (DSM-V), les psychédéliques sont décrits comme dangereux, à l’origine de différents troubles, et aucune mention de leur potentiel thérapeutique n’est faite. On y évoque les troubles liés à l’usage des psychédéliques (usage abusif et dépendance), les troubles induits par psychédéliques (comportement dangereux, psychoses, etc) et le trouble de la perception persistante des hallucinogènes. Revenons ensemble sur ces différents troubles afin d’y voir plus clair.
Psychédélique et Bad trip
Les voyages psychédéliques sont des expériences intenses durant lesquelles on peut vivre tous les sentiments imaginable positifs et/ou négatifs, exacerbées par le psyché. Il est possible de ressentir aussi des effets physiques désagréables (souvent sous-étudiés) comme la migraine ou la nausée. Parfois ils sont bien vécus, comme dans le cas de la purge avec l’Ayahuasca.
Cependant, c'est dans l'aspect psychologique que certains trip sont très durs à vivre, avec parfois des sentiments de peur qui peuvent aller jusqu’à la paranoïa, d’anxiété jusqu’à la panique, de profonde détresse voir dans de rares cas des idées suicidaires. La detresse peut également provenir d'une crise existentielle, d'un sentiment de détachement du monde ou de la réalité (déréalisation) ou d'une remise en question de soi-même et de son existence (dépersonnalisation). Ces bad trip restent rares, sont généralement de courte durée, (le temps de l'expérience), et finissent souvent par être considéré (au bout de plus ou moins de temps) comme cathartiques par la personne qui l'expérimente. Selon Carbonaro et al. (2016), dans plus de 80% des cas, les expérienceurs de bad trip finissent par en tirer un bénéfice après une étape d’intégration. Cela peut être dès la sortie du trip, mais cela peut parfois prendre du temps et nécessiter un accompagnement médical. Une autre enquête a montré que la difficulté du bad trip était positivement corrélée aux augmentations durables du bien être. Dans le même temps, les recherches cliniques récentes suggèrent également que les bad trip ne diminuent pas les avantages thérapeutiques des psychédéliques dans la réduction des symptômes dépressifs (Carhart-Harris et al., 2016).
En revanche, dans l’étude citée plus haut de Carbonaro, 16% des expérienceurs de bad trip n’ont tiré aucun bénéfice de l'expérience, et 7% avaient des symptômes négatifs liés à cette expérience plus d’un an après. Les bad trip peuvent, dans des cas assez rares, exacerber ou provoquer des symptômes dépressifs, d’anxiété, ou encore dissociatifs (déréalisations, dépersonnalisation, etc.) qui peuvent chez certaines personnes persister et n’apporter aucun bénéfice, au contraire. Les études montrent que le bad trip peut toucher n’importe qui, tout comme la persistance de certains symptômes. Dans ces rares cas, le bad trip est vécu comme un traumatisme et entraîne toute une variété de symptômes, parfois graves et mettant en danger la santé de la personne. Ce risque existe et doit être pris en compte pour quiconque consommerait des psychédéliques. Le set and setting et la dose consommée semble avoir un impact sur l’apparition des expériences de bad trip. Cela souligne l’importance d'une préparation, d'une supervision et d'une intégration approfondie de l'expérience. Même si pour une majorité de personnes les bad trip finissent par être bénéfique, on peut penser que ce même bénéfice aurait pu être obtenu par une voie moins challengeante, et qu’ils ne sont pas forcement nécessaire. Le bad trip est le principal facteur de risque pour l'apparition d'autres effets indésirables liés à l'experience psychédélique tel qu'un comportement dangereux ou l'apparition de symptomes psychotiques. Ils représentent des experiences traumatiques dont il ne faut pas négliger l'impact, et parfois, ils n'ont aucun bénéfice pour l'experienceur. Les bad trip auront bientôt le droit à leur propre Vulgahuasca pour traiter de manière plus approfondie ce sujet.
Psychédéliques et Comportement Dangereux.
L'expérience psychédélique peut se révéler très intense, notamment, car les émotions vécues pendant le trip sont intensifiées et peuvent être difficiles à gérer. Ainsi, le set and setting - l’état d’esprit (attentes et les expériences personnelles des utilisateurs) ainsi que le cadre qui entoure le trip - vont impacter grandement l'expérience. En cas de mauvais set and setting, ou sous l'effet d'un bad trip, les effets des psychédéliques peuvent potentiellement dégénérer en un comportement dangereux. Dans une étude de 2016, 11% des consommateurs de psilocybine ont déclaré s'être exposés ou avoir exposé d'autres personnes à un risque de dommage physique durant un trip. Ce risque était souvent lié à un dosage sous-estimé, la difficulté des expériences vécues pendant le trip ou au manque de soutien. Bien que très rares, il existe également quelques signalements de personnes ayant eu des idées suicidaires et pour certaines mettant fin à leurs jours durant ou après le trip. Bien que ces événements soient peu fréquents par rapport à d'autres substances psychoactives - en particulier l'alcool - ils sont largement relayés par les médias, ce qui contribue considérablement à la perception de leurs risques par le public. De manière générale, ces comportements dangereux semblent provenir d'éléments qui peuvent être contrôlés dans des conditions cliniques : quantité et qualité du produit, soutien social et psychologique, contrôle des individus à risques, etc.
Dans le même temps, la recherche scientifique évalue systématiquement les psychédéliques comme étant beaucoup moins nocifs pour l'utilisateur et pour les autres que l'alcool et presque toutes les autres substances contrôlées (autres drogues, cigarettes, café, etc). Dans plusieurs études comparatives de référence sur les dangers des drogues, le LSD et la psilocybine se classent parmi les drogues les moins nocives pour l'individu et la société en termes de blessures physiques et accidents causés, d’impact sur la santé, de risque d’addiction ou d’overdose, et de mise en danger physique de soi-même ou d’autrui.
Cependant, l'expérience psychédélique peut se révéler challengeante et le risque d’un comportement dangereux, même s’il reste rare, existe. Même s’il est bien inférieur aux autres drogues, il doit être pris en compte et surveillé.
Psychédélique et hallucinations persistantes
Une idée répandue concernant les psychédéliques est qu'ils peuvent déclencher des retour de trip avec des hallucinations survenant bien après l'expérience initiale, voire la possibilité de rester piégé dans un état de trip indéfiniment. En réalité, il est impossible de rester bloqué dans un trip, car le corps élimine progressivement les substances psychédéliques. Aucun cas avéré de trip continu n'a jamais été rapporté. En revanche, le retour de trip quelques jours voir semaine après la prise est possible et en vérité assez commun chez les expérienceurs. Il peut être visuel et prendre la forme d’un effet flou ou d’une impression de mouvement qui disparaît au bout de quelques secondes par exemple, ou il peut prendre une autre forme comme un sentiment. Ces retour de trip sont généralement très brefs, et vécus positivement. En fait cet effet n’est pas propre aux substances psychédéliques, et peut être causé par d'autres substances psychoactives, par exemple l'alcool ou les benzodiazépines (médicaments insomnie, anxiété, etc.). Dans la grande majorité des cas, ces effets secondaires sont légers et diminuent en durée, en intensité et en fréquence avec le temps.
Mais pour des cas extrêmement rares, les symptômes visuels peuvent persister, et on parle de trouble de la perception persistante des hallucinogènes. Certains auteurs ont avancé un taux d’apparition de ce trouble de 1 utilisateur psychédélique sur 25, cependant aujourd’hui que des milliers de personnes ont été inclus dans les essais cliniques, nous savons que ce n’est pas le cas. D’autres avancent un taux de 1/50000 plus cohérent avec l’observation clinique. Dans tous les cas, ce taux semble être beaucoup plus faible dans le contexte clinique, peut-être en raison d'un dépistage et d'une préparation efficaces.
D’autres études sont nécessaires pour comprendre et prévenir ce trouble. L’apparition d’un retour de trip semble être causé par l’élimination d’une molécule psychédélique qui était encore présente dans le corps, être une étape normale suite à une prise de psychédélique, et ne pas représenter de danger particulier.
Psychédélique et Psychose
La peur que les psychédéliques puissent provoquer des psychoses remonte au mouvement de répression du LSD. Bien que de tels cas existent, ils sont rares, en particulier dans le contexte clinique, et le risque est à modérer. Par exemple, Cohen (1960) n'a trouvé qu'un seul cas de réaction psychotique ayant duré plus de 48 heures, sur 1 200 participants sains ayant reçu du LSD ou de la mescaline. Cette personne était le jumeau identique d'un patient souffrant de schizophrénie. Les substances psychédéliques semblent agir comme une sorte de catalyseur qui pourraient dans de rares cas “réveiller” une psychose chez des individus ayant certaines prédisposition. Aujourd’hui, les personnes prédisposées aux maladies psychotiques (antécédents personnels ou familiaux de schizophrénie ou de troubles bipolaires) sont généralement exclues des traitements cliniques à base de psychédéliques. Un patient tel que celui de Cohen serait aujourd’hui écarté de la recherche psychédélique grâce au dépistage psychiatrique et le risque qu’un tel événement se produise réduit.
Quelques rares cas d'épisodes psychotique déclenchés par les psychédéliques ont été documenté, certains avec des symptomes s'étalant sur plusieurs jours, mais globalement il n'y a pas de lien de causalité à ce jour établi entre prise de psychédélique et psychose à long terme chez des individus sains. Plus généralement, deux études de population à grande échelle, portant chacune sur plus de 130 000 adultes américains n'ont trouvé aucune preuve d'une association entre la consommation de psychédéliques et les problèmes de santé mentale. Johansen et Krebs (2015) ont constaté que les utilisateurs de psychédéliques n'étaient pas plus susceptibles d'avoir souffert de détresse psychologique, de pensées ou de comportements suicidaires, de dépression, d'anxiété ou d'avoir reçu un traitement de santé mentale au cours de l'année écoulée que ceux qui n'avaient pas pris de psychédéliques. En revanche, ils ont plutôt observé la tendance inverse : les personnes ayant consommé des psychédéliques étaient moins susceptibles d'avoir eu besoin d'un traitement de santé mentale au cours de l'année écoulée que celles qui n'en avaient pas consommé. L’idée que les psychédéliques puissent induire des psychose est donc à modérer.
Psychédéliques & Addiction
Un des principaux arguments utilisés dans la vague de répression des années 60, est l’idée que les substances psychédéliques seraient addictives et entraîneraient la dépendance des consommateurs et un usage abusif de ces produits. Pourtant, la consommation de psychédéliques ne correspond pas au profil des caractéristiques cliniques que l’on retrouve dans d'autres types de dépendance, par exemple à l’alcool ou aux opioïdes (Morgenstern et al., 1994). Premièrement, il n’existe pas à ce jour de symptôme physique de dépendance ou de symptômes de sevrage connus liés aux psychédéliques. Deuxièmement, le corps humain est capable de produire une tolérance rapide face aux substances psychédéliques, qui ne peut pas être surmontée en augmentant la dose. La tolérance entraîne automatiquement une diminution des effets ressentis et en conséquence très peu de consommateurs éprouvent une incapacité à réduire ou à contrôler leur consommation. L'acquisition rapide de la tolérance et l'absence de symptômes de sevrage ont été démontrées à plusieurs reprises dans la littérature et constituent, selon les critères du même DSM-V, des indicateurs d’un faible risque de dépendance.
Dans l'étude classique d'Anthony et al. (1994) sur l'usage problématique de drogues, les psychédéliques présentaient le taux d'abus le plus faible de toutes les substances analysées et représentaient ensemble moins de 5% des utilisateurs de drogue réguliers. Le potentiel de dépendance et d’abus du LSD tout comme celui de la psilocybine a été évalué dans différents modèles cliniques donnant des résultats similaires sur une absence de dépendance physique et d’un quelconque sevrage. Pour donner un ordre d’idée, Gable (1993) a conclu que le risque de dépendance de la psilocybine était inférieur à celui de la caféine. En réalité, les substances psychédéliques sont aujourd’hui étudiées pour leurs propriétés anti-addictives comme dans le traitement de l’alcoolisme. Bien que des cas isolés d'abus aient été signalés, la caractérisation des psychédéliques comme substances addictives n’est pas justifiée scientifiquement.
Psychédélique et neurotoxicité.
La perception la plus populaire sur les psychédéliques est qu'ils sont nocifs pour le cerveau. Cette idée tire ses racines de la première ère de recherche sur les psychédéliques, au milieu du 20e siècle, où certaines études ont suggéré des déficits neurologiques ou cognitifs chez les utilisateurs. D'autres recherches ont même avancé l'idée que les psychédéliques, en particulier le LSD, peuvent endommager les chromosomes. Pourtant, aujourd'hui, la plupart des chercheurs s'accordent à dire que les psychédéliques classiques ne sont pas toxiques. Ils ne causent pas de dommages aux systèmes organiques et sont considérés comme sûrs sur le plan physiologique, même à des doses élevées. Aucun déficit neurocognitif à long terme n'a été observé chez les participants dans les études contemporaines. Dans une étude, Doering-Silveira et al. (2005) ont comparé des adolescents ayant consommé de l'ayahuasca à des non-consommateurs à l'aide de tests neuropsychologiques, mais n'ont trouvé aucun déficit neurologique chez les consommateurs. En fait, d’autres recherches ont même montré une amélioration de la mémoire de travail et des fonctions exécutives chez les consommateurs, rejoignant la liste des indices suggérant que les psychédéliques peuvent avoir des effets bénéfiques sur la plasticité et la génération de nouveaux neurones (cf Vulgahuasca#3).
Les psychédéliques peuvent induire des effets sur le système nerveux sympathique, sur le cours terme et non cliniquement significatifs, notamment sur la fréquence cardiaque, la pression artérielle, la taille des pupilles et la température corporelle. Globalement, les effets indésirables sont observés à des doses plus élevées et les risques sont considérablement accrus en cas de mélange avec d'autres substances. Il s'agit toutefois de rester prudent, car nous sommes encore au début de nos connaissances sur les psychédéliques. Par exemple, la communauté scientifique soupçonne un potentiel effet néfaste du microdosing psychédélique sur la santé cardiaque, avec un risque accru de développer des maladies cardiaques. Pour l’instant ce n’est pas démontré, mais il est important de rester prudent en consommant ces produits, dans le cadre clinique ou personnel.
De plus, il y a eu des (très rares) cas de décès par overdose de psychédéliques. La dose nécessaire pour l’overdose est cependant très supérieure (plusieurs milliers pour le LSD) à la dose normale. La mortalité est plus fréquente chez les patients souffrant de troubles physiques ou mentaux, tels que l'asthme aigu et la maladie maniaco-dépressive, que chez les sujets en bonne santé. Ces cas restent très peu fréquents comparé à toutes les autres substances mais ils existent.
En Conclusion
Il existe des risques réels et des rares cas connus d’abus, de mise en danger et de décès associés aux psychédéliques. Même s’ils restent bien moins fréquents qu’avec les autres substances, ces risques doivent être pris en compte. Les psychédéliques sont régulièrement décrits comme les drogues les moins dangereuses selon différents critères, mais ils offrent une expérience particulièrement intense et très impactante. Le trip n’est pas toujours une expérience positive et peut être très dur à vivre. La majorité de ces cas de bad trip entraîne quand même un bénéfice à long terme, mais parfois non. Il crée une réaction traumatique avec des séquelles psychologiques importantes et persistantes plus d’un an après.
Cependant, certaines idées fausses sur les psychédéliques ont été largement réfutées par les recherches menées au cours des dernières décennies. Aujourd’hui nous savons que les psychédéliques classiques comme le LSD, la psilocybine, l’Ayahuasca, et la mescaline ne provoquent pas de dépendances physiques, et qu’au contraire on découvre des propriétés anti-addictives. De la même manière, les psychédéliques ne vont pas “détruire le cerveau” ou “tuer les neurones”, au contraire on se rend compte qu’ils boostent la neuroplasticité et la création de neurones. Enfin, on ne peut pas rester bloqué dans un trip mais les très brefs retour de trip sont assez courants et bénins. Leur utilisation est dans la majorité des cas une experience positive forte et bénéfique pour l'experienceur.
Le cadre clinique permet généralement de limiter les risques de bad trip ou de mise en danger puisque, le cadre, le décor et l'ensemble des soins prodigués peuvent être largement contrôlés (Rucker et al., 2018). La relation entre le patient et le thérapeute revêt une importance vitale, car le patient traverse une expérience qui peut transformer sa vie. Il est essentiel d'insister sur l'importance de la préparation, de la supervision et du travail d'intégration, ainsi que du soutien émotionnel général, que ce soit dans un contexte clinique ou lors de cérémonies traditionnelles. Les futures recherches devront également continuer d’éclairer le vrai du faux concernant les risques associés aux psychédéliques.
Écrit par Paluga
Inspiration pour le post :
Schlag, A. K., Aday, J., Salam, I., Neill, J. C., & Nutt, D. J. (2022). Adverse effects of psychedelics: From anecdotes and misinformation to systematic science. Journal of Psychopharmacology, 36(3), 258-272.
Sources :